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Solène Simon

Solène Simon

Vit et travaille à Romainville

Depuis 2020 - Enseignante en Arts Plastiques
Obtention de l'Agrégation en 2021
Obtention du CAPES en 2020

2020 - Maîtrise en Métiers de l'Enseignement, de l'Education et de la Formation - Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, Saint-Denis

2017 - Maîtrise en Médiation et Art Contemporain - Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, Saint-Denis

2015 - DNSEP - École Supérieure d'Art de Clermont Métropole, Clermont-Ferrand

2013 - DNAP avec Mention pour la présentation des travaux - École Supérieure d'Art de Clermont Métropole, Clermont-Ferrand

 “Enfonce-toi dans l'inconnu qui creuse. Oblige-toi à tournoyer.” René Char,
note 212 extraite des «Feuillets d'Hypnos» (1943-1944). 

 

À foison, les images imposent leur vérité. 

 

Des images de corps, de lieux et d'objets, étrangers et familiers ; des images d'oeuvres aussi, que les dessins de Solène Simon sondent et cisèlent. Ses gestes s'aventurent derrière le miroir, creusent la surface de l'image. Lentement, inlassablement, elle détricote les images et tricote les siennes. «Des "8" se succèdent pour permettre à la matière d'exister» dit-elle. Une matière qui dessine sa propre énergie, qui murmure son plaisir à tracer du temps, des archipels et des sensations sur la vierge étendue du papier. 

Alors ? Alors le regard suppose un visage, devine un drapé, susurre notre mémoire et ses songes. Il arrive que la couleur s'invite. Dans "Intervalle" (Bleue)", un mur de ciel affirme une planéité et suggère une profondeur. L'ambiguïté traverse les créations de Solène. Quand des chaises voudraient assoir leur existence, l'élision de ce qui les environne suspend leur ronde ; quand le dessin se fait mécanique et obsessionnel, une sourde volupté en émerge ; quand le visible se trame sous un voile sombre, le blanc du papier exalte sa propre lumière ; quand les figures voudraient se dire, des maillages les ramènent à l'indistinct silence. 


Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver.” René Char, extrait de «Les compagnons dans le jardin» dans «La bibliothèque est en feu et autres poèmes» dans «La parole en archipel» (1952-1960)

Gilles DEVAUX

Expositions collectives

​2023
Art Capital, Salon du dessin et de la peinture à l'eau, Grand Palais Ephémère, Paris

2022 
Structure(s), Le Temple, Argenteuil

Rendre visible l'invisible, Centre culturel Art'M, Montmagny


2018 

Battre le fer pendant qu'il est encore chaud, Maison Jaune, Saint-Denis

 

2015

S'allonger sur une ombre, home.alonE/Atelier de Hervé Brier, Clermont-Ferrand

Seconde, La Cabine, Clermont-Ferrand

Les apprentis #1, Espace Michelin, Clermont-Ferrand

 

2014

Brest, La Passerelle, Brest

Pirater la ville, ESACM, Clermont-Ferrand

Tejacoular/Tesekkürl, ESACM, Clermont-Ferrand

2013

La Coursive, ESACM, Clermont-Ferrand

2012

On en reparlera quand il faudra porter quelque chose de lourd, Hotel Belvédère, Cerbère

La promenade, Domaine Royal de Randan, Randan

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